Vendredi 5 juillet 2024 – Espace Jean de Joigny à Joigny
Corée, art de l’encre
C’était vendredi à 18 heures à Joigny que j’étais invité à assister au vernissage de l’exposition « Corée, l’art de l’encre ». Y sont proposées au public les œuvres de trois calligraphes coréens : Sounya, Kim Moon Tae et Park Se Ho. Je connaissais déjà le travail des deux premiers et j’étais curieuse de découvrir celui du troisième. Mais ce que j’attendais surtout avec impatience c’était la démonstration de calligraphie qui devait avoir lieu lors de ce vernissage. Trois calligraphes officiant en même temps devant le public, cela promettait un extraordinaire spectacle. Et ce le fut : un ballet où la gestuelle est presqu’aussi importante que les signes tracés sur le papier de riz étendu au sol. Environ quatre-vingt personnes étaient présentes pour assister à cette démonstration qui n’a eu lieu que pour le vernissage car deux des artistes étaient venus spécialement de Corée pour cet évènement et ils ne demeureront pas en France durant toute la durée de l’exposition.
L’exposition se tient jusqu’au 18 août 2024. Si vous habitez dans les parages ou si vous passez par Joigny sur le chemin de vos vacances, ne manquez pas d’aller la découvrir.
Le lien pour voir la vidéo de la démonstration de calligraphie :
https://www.facebook.com/sounya.planes/videos/483164987625802
Dimanche 7 juillet 2024 – Galerie privée à Saint-Fargeau
Enza Palamara – Peintures, encres et carnets
Enza Palamara, dont l’Andriague a publié les poèmes de jeunesse, se consacre aussi, depuis de longues années, à un travail pictural. Elle pratique la technique du dessin automatique, chère aux Surréalistes. Elle a rempli de nombreux cahiers d’une œuvre étonnante, poétique, onirique et dont elle donne une interprétation empreinte de spiritualité.
Avec cette exposition de deux jours dans une galerie privée de Saint-Fargeau, Jacques Burtin, qui avait il y a une dizaine d’années, réalisé un court-métrage sur le travail d’Enza Palamara, présente pour la première fois au public une partie de l’œuvre de la poétesse. Une exposition très soignée qui met en valeur les dessins et insiste sur leur signification et leur spiritualité. C’est très dommage compte tenu du travail fourni que la manifestation n’ait duré que deux jours et qu’un plus large public n’ait pas pu la découvrir. J’espère qu’un nouveau lieu pourra l’accueillir dans le futur et que cette démarche artistique et ces dessins pourront être présentés à tous les amateurs.
Pour découvrir le court-métrage que Jacques Burtin a consacré au travail d’Enza Palamara, voici le lien : https://vimeopro.com/jacquesburtin/documentaires-sur-lart/video/20061743